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De nouvelles « empreintes » à Toulon

En résidence d’artiste à Toulon, la prochaine exposition « Empreintes, Toulonnais et Varois du monde entier » est en préparation. Ce nouveau projet s’intègre à l’exposition Mappa Mundi qui se déroulera à l’Hôtel des Arts du 15 mars au 12 mai 2013. L’exposition présentera 27 artistes contemporains qui travaillent la cartographie sous toutes ses formes.

Des premières rencontres ont eu lieu cet été… Merci à Julie, Salah, Geo, Eliane, Noro, Vilena, Zohra et Fathia.

Du 25 janvier au 10 février 2012, Exposition « Empreintes » au Centre Diocésain, rue Mégevand, à Besançon.

L’association CODEV et Céline Boyer vous invitent à l’inauguration de l’exposition

(Nouvelles) EMPREINTES
photographies réalisées en 2011, avec les habitants de Belfort (Territoire de Belfort) et de Melle (Poitou-Charente), en continuité du travail commencé en 2009,

le mercredi 25 janvier à 18 h 00, au Centre Diocésain, espace Ledeur,
20 rue Mégevand à Besançon

A travers son projet « Empreintes », l’artiste Céline Boyer a permis à un collectif de femmes et d‘hommes, désireux de partager un bout de leur histoire, de nous livrer un tour d’horizon de mouvements migratoires parfois subis, parfois choisis, marqueurs d’identités singulières.

L’association Codev a le plaisir de vous présenter cette exposition dans le cadre des quatre événements organisés autour du thème :  « Migrants : quel prix à payer pour l’herbe d’à côté ? ».  L’occasion pour tous de poser de façon originale et diversifiée la question des politiques de migrations à travers deux conférences, un film et une exposition.

Du 25 janvier au 10 février, entrée libre.

Télécharger le communiqué de presse « Migrants : quel prix à payer pour l’herbe d’à côté? »

Télécharger le dossier de l’exposition « Empreintes »

Structure(s)

ENFILADE VERTÉBRALE EN LIGNES SUPERPOSÉES

Chacun de nous, pour marcher, se met en mouvement naturellement. Notre colonne vertébrale, les vertèbres qui la constituent, en sont les pièces maîtresses. Notre architecture interne crée les conditions pour que nos déplacements en position verticale se réalisent avec la plus grande aisance, sur nos pieds, situés tout en bas, au plus près de la terre. Tout en haut, à l’autre bout de l’enfilade vertébrale, se trouve la boîte crânienne, le cerveau.

C’est ici que l’impulsion réflexe du premier pas s’est mémorisée au coeur du système nerveux central. Le périple peut commencer. Il s’agit de partir à pied, pour remplir, en passant, sa mémoire de paysages, de souvenirs intenses, de nouvelles contrées à la recherche d’un eldorado inaccessible, mais peut-être à quelques pas seulement. Les vertèbres sont colorées, comme le monde qu’elles donnent à voir. Elles prennent encharge le poids douloureux de nos évasions. Marcher est nécessaire à tous les instants de la vie. Cette action, si simple en apparence, donne à chacun la possibilité de plaisirs intenses, seul, ou en groupe. La liberté de mouvement est une des caractéristiques indispensables à l’expression des libertés individuelles.

Les voyages réservent parfois des surprises, des impondérables qui bouleversent les itinéraires les mieux préparés. Incapables de retranscrire le tracé véritable, nos souvenirs se superposent, au ciel, lignes brisées d’une mémoire caduque cassée par le rythme lancinant de nos pas sur le sol.

Philippe CORMERY, pour Céline BOYER une artiste d’exception que notre association, le Théâtre des Sources, suit avec beaucoup d’attention.